Colombie

Un cacao

pour la paix

En début d'année 2021, le déplacement effectué par Daniel Mercier et Christophe Bertrand a été très concluant. Guidés par Gregory Leheurt (Cacao de Colombie - Finca Brava), ils ont pu rencontrer des producteurs déjà bien organisés et très rigoureux sur le travail post-récolte du cacao.
Gregory Leheurt est le fondateur de l'entreprise Cacao de Colombie. Installé depuis plus de 6 ans sur place, il accompagne des producteurs sur des projets de remplacement de la culture de coca par celle du cacao de qualité, fin, aromatique et surtout rémunérateur pour eux. L'objectif est donc de cheminer vers la paix dans ces zones aux mains des narcotrafiquants.
En début d'année 2021, le déplacement effectué par Daniel Mercier et Christophe Bertrand a été très concluant. Guidés par Gregory Leheurt (Cacao de Colombie - Finca Brava), ils ont pu rencontrer des producteurs déjà bien organisés et très rigoureux sur le travail post-récolte du cacao.
Gregory Leheurt est le fondateur de l'entreprise Cacao de Colombie. Installé depuis plus de 6 ans sur place, il accompagne des producteurs sur des projets de remplacement de la culture de coca par celle du cacao de qualité, fin, aromatique et surtout rémunérateur pour eux. L'objectif est donc de cheminer vers la paix dans ces zones aux mains des narcotrafiquants.

Lors de ce voyage, l'ensemble des critères Chocolatiers Engagés ont été révisés avec eux afin de valider leur entrée au sein de la filière.
L'étude du marché sur place a révélé le monopole de deux acteurs industriels et un prix moyen du kg de cacao entre 7000 et 9000 pesos. Après échange avec les producteurs des trois coopératives concernées, il a été décidé que le prix Chocolatiers Engagés pour la Colombie serait de 13500 pesos Colombien/kg (soit au taux du jour, l'équivalent de 3€/kg).
Ce prix est le prix minimum payé à la coopérative pour ce cacao de qualité. 

Où se situent les coopératives?
Deux coopératives sont situées dans la région de Tumaco et la troisième à Guaviaré.

Le point commun de tous ces producteurs?
Anciens producteurs de coca, aux mains des trafiquants, ils cherchent à s'en sortir en cultivant maintenant le cacao.

Bajo mira y Frontera

Ces familles, toutes d’origine Afro et ex-cultivatrices de coca, ont vécu toutes leurs vies dans l'univers de la coca et dans des conditions très compliquées. 
Paradoxalement, elles cultivent aujourd’hui un des meilleurs cacaos de Colombie, « le cacao pour la Paix», et grâce au label Chocolatiers engagés, elles vont enfin pouvoir miser sur la production de qualité pour tourner définitivement le dos à la culture de la coca et à la violence.
En effet, cette reconnaissance du marché français pour leur cacao va enfin permettre à l’association de se connecter avec le marché et développer un canal de commercialisation durable. Cette importante avancée, arrive de fait à point nommé pour les 600 familles qui composent l’association, puisque le plan de réparation collective (PDET - Programme de développement avec une emphase territorial, issu du traité de paix) du conseil communautaire Bajo Mira et Frontera dans la municipalité  de Tumaco, vient de se formaliser. Un projet pilote historique qui va de pair avec l’obtention d’un prix historique pour son cacao.

Bajo mira y Frontera

Ces familles, toutes d’origine Afro et ex-cultivatrices de coca, ont vécu toutes leurs vies dans l'univers de la coca et dans des conditions très compliquées. 
Paradoxalement, elles cultivent aujourd’hui un des meilleurs cacaos de Colombie, « le cacao pour la Paix», et grâce au label Chocolatiers engagés, elles vont enfin pouvoir miser sur la production de qualité pour tourner définitivement le dos à la culture de la coca et à la violence.
En effet, cette reconnaissance du marché français pour leur cacao va enfin permettre à l’association de se connecter avec le marché et développer un canal de commercialisation durable. Cette importante avancée, arrive de fait à point nommé pour les 600 familles qui composent l’association, puisque le plan de réparation collective (PDET - Programme de développement avec une emphase territorial, issu du traité de paix) du conseil communautaire Bajo Mira et Frontera dans la municipalité  de Tumaco, vient de se formaliser. Un projet pilote historique qui va de pair avec l’obtention d’un prix historique pour son cacao.

ASPROCAT

Cette association de Tumaco, est impulsée par le leadership du couple Vidal et Berta, qui œuvre à la tâche depuis maintenant 4 ans. Leur gestion et leur administration du centre de qualité, ainsi que leur dédication leur ont permis de réussir à positionner le cacao de l’association parmi les meilleurs cacaos de Colombie. L’organisation compte 450 familles, toutes d’origine Afro et ex-cultivatrices de coca. Elle développe des programmes d’investigation avec l’université de Tumaco pour intégrer les jeunes générations et surtout les femmes dans le développement de projets visant à l'amélioration de la qualité de production mais aussi à la sensibilisation des jeunes à la culture du cacao en remplacement de la culture de la coca. Grâce à l’obtention du label Chocolatiers Engagés, ces familles espèrent enfin trouver une stabilité économique et une réponse aux manques cruels d’opportunités de travail dans le territoire.

ASPROCAT

Cette association de Tumaco, est impulsée par le leadership du couple Vidal et Berta, qui œuvre à la tâche depuis maintenant 4 ans. Leur gestion et leur administration du centre de qualité, ainsi que leur dédication leur ont permis de réussir à positionner le cacao de l’association parmi les meilleurs cacaos de Colombie. L’organisation compte 450 familles, toutes d’origine Afro et ex-cultivatrices de coca. Elle développe des programmes d’investigation avec l’université de Tumaco pour intégrer les jeunes générations et surtout les femmes dans le développement de projets visant à l'amélioration de la qualité de production mais aussi à la sensibilisation des jeunes à la culture du cacao en remplacement de la culture de la coca. Grâce à l’obtention du label Chocolatiers Engagés, ces familles espèrent enfin trouver une stabilité économique et une réponse aux manques cruels d’opportunités de travail dans le territoire.

APCAM

Alex Fontecha, un homme de 41 ans d'origine paysanne et ex-ingénieur système, a entrepris un projet fantastique de production de cacao d’excellence dans la pointe amazonienne du Guaviaré, avec l'aide de son frère Edilberto et sa sœur Martha Liliana, qui constituent le groupe fondateur du projet.
Ils ont socialisé le projet dans cette région d'accès très difficile, de conflits armés et de cultures illicites.  Malgré le contexte socio-économique de la zone, ils ont réussi à conclure des accords pour le recrutement de main d’œuvre, à condition qu’ils n’engagent que des personnes de la zone d'influence.
Après 5 ans de travail dans la région, Alex et ses proches ont réussi à convertir des cultivateurs de coca, des cueilleurs de coca ("les raspachines") et des cuisiniers de cultures illicites, à planter du cacao et à le cultiver soit au total 29 familles sur les 110 vivant dans la zone. C'est ainsi qu'est née l'association APCAM.
Les Fontecha, continuent à chercher un soutien à travers les agences gouvernementales municipales, départementales et nationales pour l'établissement de 550 hectares pour les 81 autres familles de cette zone si difficile, située à 6 heures de pirogue de la ville la plus proche.

APCAM

Alex Fontecha, un homme de 41 ans d'origine paysanne et ex-ingénieur système, a entrepris un projet fantastique de production de cacao d’excellence dans la pointe amazonienne du Guaviaré, avec l'aide de son frère Edilberto et sa sœur Martha Liliana, qui constituent le groupe fondateur du projet.
Ils ont socialisé le projet dans cette région d'accès très difficile, de conflits armés et de cultures illicites.  Malgré le contexte socio-économique de la zone, ils ont réussi à conclure des accords pour le recrutement de main d’œuvre, à condition qu’ils n’engagent que des personnes de la zone d'influence.
Après 5 ans de travail dans la région, Alex et ses proches ont réussi à convertir des cultivateurs de coca, des cueilleurs de coca ("les raspachines") et des cuisiniers de cultures illicites, à planter du cacao et à le cultiver soit au total 29 familles sur les 110 vivant dans la zone. C'est ainsi qu'est née l'association APCAM.
Les Fontecha, continuent à chercher un soutien à travers les agences gouvernementales municipales, départementales et nationales pour l'établissement de 550 hectares pour les 81 autres familles de cette zone si difficile, située à 6 heures de pirogue de la ville la plus proche.